Riyadh Memorandum of Understanding

En 2007, le Riyadh MoU a choisi Shared System pour la mise en place du système d’information sur le contrôle des navires par l’État du port dans la région du Golfe. Ledit Système a été mis en place dans le Centre d’Information sis à Muscat  à Oman.

Le Mémorandum d’Entente de Riyadh (Riyadh MoU) sur le contrôle des navires par l’État du port dans la région du Gulf est un accord signé par 6 pays  de la région du Golfe en vue d’améliorer la sécurité maritime, la sûreté et la protection de l’environnement grâce à la mise en œuvre effective des mesures de contrôle des navires par l’État du port qui est un mécanisme utilisé par les autorités maritimes pour inspecter les navires étrangers visitant leurs ports afin de garantir leur conformité aux réglementations, conventions et normes maritimes internationales. Le  Riyadh  MoU établit un cadre de coopération entre les états membres pour mener de telles inspections et garantir le respect des réglementations pertinentes. Les états membres du Riyadh  MoU sont le Bahreïn, le Koweït, Oman,  le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Ces pays collaborent en partageant des informations, en coordonnant les activités d’inspection et en réalisant des initiatives communes pour améliorer la sécurité maritime et la sûreté dans la région.

L’objectif est d’étudier les besoins requis en termes d’architecture fonctionnelle pour la gestion des inspections. Pour atteindre cet objectif, plusieurs aspects clés ont été pris en compte :

Processus d’inspection : Il est essentiel d’analyser en détail les différentes étapes et activités impliquées dans le processus d’inspection des navires. Cela comprend la planification des inspections, la collecte des données, la génération de rapports d’inspection et la gestion des résultats.

Flux de données : Il était important de déterminer quels types de données doivent être collectés et échangés. Cela peut inclure des informations sur les navires, les équipages, les certificats, les inspections précédentes, les résultats d’inspection, etc. Une compréhension claire des flux de données permettra de concevoir une architecture fonctionnelle adaptée.

Echange de données et intégration avec d’autres systèmes : Il est essentiel de considérer l’intégration du système d’information partagé avec d’autres systèmes existants.

Utilisateurs et rôles : Une analyse des utilisateurs et de leurs rôles dans le processus d’inspection doit être effectuée. Cela aidera à définir les autorisations d’accès et les fonctionnalités disponibles pour chaque utilisateur ou groupe d’utilisateurs, garantissant ainsi une gestion efficace des inspections.

En étudiant ces besoins requis en termes d’architecture fonctionnelle pour la gestion des inspections, il a été possible de concevoir une architecture adaptée garantissant une mise en œuvre réussie du système d’information.

Nous avons préconisé une solution Web n-tier pour la mise en place du système d’information reposant sur une architecture robuste : L’approche n-tier permet de séparer clairement les différentes couches de l’application, telles que la présentation, la logique métier et la persistance des données et un accès centralisé aux données. Cela facilite l’échange d’informations entre les pays membres et garantit l’intégrité des données partagées et assure une meilleure modularité, évolutivité et maintenabilité du système.

Le projet consistait, en plus du développement du Système d’information, à la mise en place la plateforme de production qui consiste à :

• L’installation et la configuration des serveurs applicatifs et base de données Dell
• Réseau et sécurité : CISCO
• Déploiement du système dans le centre à Muscat
• Et Déploiement d’un serveur dédié de secours dans le Datacenter de Maroc Telecom